Malgré la suspension des manifestations pacifiques en Guinée par les Forces Vives afin de permettre aux élèves de passer la période des examens nationaux, l’antenne belge compte battre le pavé ce dimanche 4 juin 2023.
Interrogé ce matin dans l’émission Mirador de Fim Fm, Aliou Baldé vice-coordinateur du FNDC Belgique soutient cette que manifestation s’inscrit dans le cadre de plusieurs objectifs.
« C’est d’abord dénoncer la répressions sanglante des manifestations pacifiques en Guinée, exiger l’ouverture sans délai d’un procès en vue de prouver et condamner les auteurs des assassinats des manifestants pacifiques, nous exigeons l’arrêt des poursuites judiciaire fantaisistes contre les leaders sociaux politiques, exiger l’ouverture d’un cadre de dialogue inclusif tel que demandé par la conférence des chefs d’État de la CEDEAO. Ensuite exiger le rétablissement du droit de manifester ainsi que l’exécution de toutes les libertés individuelles et collectives», a-t-il dit d’entrée.
Poursuivant, le vice-coordinateur du FDNC admet que des manifestations ont été annulée récemment, mais rassure qu’ils ne se feront pas avoir cette fois-ci.
« Nous avons eu à annuler il n’ y a pas longtemps une manifestation tout simplement parce que les forces vives avaient rejeté leur manifestation et penser que les choses allaient bouger, on s’est fait prendre dans ce piège-là, mais cette fois-ci nous n’allons pas nous laisser faire, la preuve est que notre collègue Ibrahima Diallo a été empêché de sortir », a-t-il martelé.
Par ailleurs, Aliou Baldé soutient qu’à l’instar des autres pays la Guinée aussi se doit de respecter un certains nombres de règles et de principes. Cette marche vise aussi à alerter la communauté internationale.
« Nous pensons qu’il y a des règles et principes qu’on respecte même si on est venu au pouvoir par coup d’état, même si on gouverne à travers des armes. Si le minimum de droits n’est pas respecté nous sommes obligés de venir au devant des décideurs du monde pour leur dire attention il y a une junte qui a prit un engagement, mais que la junte a changer de direction. C’est notre devoir d’alerter », a-t-il conclut.
Mamadou Saidou Baldé