Procès 28 sept: « J'ai vu le sang couler sur ma main…. »Ousmane Condé

Après le renvoie du procès des événements du 28 septembre suite à la journée sans audience, lancée par le Barreau de Guinée, l’audience a repris son cour normal ce mardi 16 mai 2023 au Tribunal de Première Instance de Dixinn, délocalisé à la cour d’appel de Conakry.

Ousmane Condé, une autre victime des événements du 28 septembre vient témoigner à la barre. Après avoir décliné son identité et sa profession, le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara lui a donné la parole.

Marchand de son état, il soutient qu’il a reçu une balle lors des événements mais grâce à la croix rouge il a pu rallier l’hôpital Donka où il a subi une intervention chirurgicale.

« J’ai quitté au carrefour minière pour aller dans une de nos famille à Dixinn j’ai trouvé un groupe d’hommes là-bas nous sommes partis au stade ensemble. Une fois arrivé, nous avons passé près d’une quinzaine de minutes et les tirs ont commencé. Quand les tirs ont commencé j’ai quitté pour aller sortir vers la grande porte, j’ai vu qu’il y avait assez de tirs, ils m’ont bien battus là-bas après je me suis dirigé vers l’autoroute ,vers sahara. Là-bas il y avait des escaliers Je suis resté dans ma marche j’ai vu le sang couler sur ma main j’ai dit qu’ils ont tiré sur moi. J’ai eu peur, ma pensée s’est beaucoup promené j’ai pensé que j’allais mourir. On a quitté là-bas, j’ai voulu grimpé un mûr mais il était très haut. Certains étaient vers le haut et d’autres en bas après quelqu’un a mis sa tête pour me soulever et celui d’en haut m’a prit la main j’ai pu monter. j’ai sauté je suis descendu vers l’autoroute.Quand je suis arrivé je suis parti dans la cour de la gendarmerie, la croix rouge était là-bas. Nous sommes restés là-bas jusqu’à ce qu’il y à eu assez de blessés. Après ils nous ont prit là-bas pour nous envoyer à Donka. Arrivé au pont il nous ont fait descendre, on a duré 15 à 20 minutes environ. Après il nous ont dit de monter ils vont nous envoyer au camp, on a duré là-bas il y a une personne parmis eux je ne sais pas si c’est un gendarme qui nous a dit de monter. Quand nous sommes montés il nous à envoyé à Donka. Quand nous sommes arrivés à Donka ils nous ont fait couché là-bas à même le sol 15 à 20 minutes environs. Après ils nous ont partagé là-bas,ils nous ont mis dans une civière, quand on a partagé je me suis réveillé au 2 ème étage. J’avais pas de téléphone mais j’avais un agenda. Je suis tombé sur docteur Biro,il a regardé mes papiers il a dit j’ai regardé ces papiers il est de dabola. Il a dit qu’il a étudié avec un jeune de la famille Condé j’ai le numéro de ce dernier je vais l’appeler. Quand il a appelé, cela a trouvé qu’ils étaient partis à la morgue pour voir mais Dieu a fait qu’à leur arrivé l’opération était déjà faite. Ils étaient inquiets, ils ne savaient pas là où j’étais c’était vers le soir, les tirs étaient énormes. Dieu faisant ils sont venus me retrouver mais j’avais rien. Comme l’opération est fini le médecin a dit c’est trois jours si je vais à la douche ça trouvera que l’opération aurait réussi si les trois jours passent il faut savoir que la balle est rentrée. Dieu a fait que je suis parti à la douche et je lui ai dit puis il m’a dit que je suis sauvé. Nous sommes restés là-bas j’ai prit beaucoup de produits, on a fait 3 mois et quelques là-bas nous même ont avaient envie de sortir mais docteur Biro a dit de ne pas être pressé il y a des traces de balles. Si tu quittes ici un chef de famille quant tu t’approche de ta femme ce n’est pas bon. Après on s’est calmé on est resté là-bas, il nous donnait les produits, les français aussi nous ont apporté des produits qui ont été utile » a-t-il déclaré devant la cour.