Ce mercredi 10 mai, le ministre de la fonction publique et du travail se tient devant les conseillers nationaux pour répondre à une série de questions réponses initié par le Conseil National de la Transition dans le cadre du contrôle des actions gouvernementale.
Julien Yombouno présent à cette séance, a été interrogé sur la problématique de l’emploi, une question qui brûle sur toutes les lèvres. Le ministre est certes conscient du nombre élevé de chômeurs dans le pays mais sans donner de date promet l’organisation d’un concours.
« Les jeunes diplômés sans emploi il y en a beaucoup. Chacun de nous est concerné. J’en ai trois. Ma première fille depuis 2015 elle ne travaille pas. Mais la loi c’est la loi, elle s’applique à tout le monde. La Loi L027 portant sur le statut général des agents de l’Etat qui stipule à son article 17 je le cite » le mode d’accès aux emplois de la fonction publique reste le concours. On est d’accord que le concours sera organisé mais de quel concours il va s’agir ? Ce n’est pas peut être comme par le passé. Justement il y a un module dans le cadre du programme FUGAS ( fichier unique de gestion administrative et solde) qui est en cours de traitement qui va porter module concours. Beaucoup d’opérations ne seront plus faites en présentielle mais en ligne. Nous ne pouvons pas tout dévoiler ici mais nous promettons un concours beaucoup plus transparent, équitable et juste pour tout le monde » a-t-il déclaré devant les parlementaires.
Plus loin, il déclare que son département est conscient des places vacantes au sein de l’administration mais il soutient qu’il y a des préalables notamment:
« Savoir exactement ce qu’on a des places vacantes? Quelle est la masse salariale avant d’organiser un éventuel concours. Toutefois, on a déjà conçu de notre plan de communication s’il est organisé éventuellement, les ministères sectoriels ont déjà exprimé leurs besoins qui pourraient être actualisés dès que l’unanimité va se dégager à l’organisation du concours. Ils vont réactualiser les profils poste par poste, on ne va plus faire un concours massif pour dire qu’on va recruter 20 000, même si on va recruter ce nombre, il faut savoir si la santé seulement ne va pas prendre 15 000 dans les 20 000 en fonction de la réalité actuelle. Ce sera donc poste par poste, profil par profil e selon les besoins remontés par les différents départements et examinés au niveau du ministère du travail et de la fonction publique en lien avec le ministère du budget pour voir les prévisions budgétaire avant d’organiser quoi que ce soit »précise Julien Yombouno.
Après une pause accordée par le président du CNT Dr Dansa Kourouma, les débats viennent de recommencer à l’hémicycle.
Mamoudou Saidou Baldé