Après son retour de l’étranger, le ministre de la justice garde des sceaux s’est rendu à l’hôpital Sino-guineen ce vendredi 5 mai pour rendre visite à Amadou Damaro Camara hospitalisé depuis quelques jours.
Si la question de la détention politique de certains anciens membres du régime déchu est défendu par la classe politique, Alphonse Charles Wright à déclaré à sa sortie de visite qu’il n’y a aucun détenu politique mais plutôt des politiques poursuivis pour des infractions de droit commun.
« Nous n’avons pas de détenus politique en Guinée, nous n’en avons et nous n’aurons pas de détenus politiques en Guinée parce qu’un détenu est politique que lorsqu’il est poursuivi pour des infractions politiques. Ce sont des politiques qui sont poursuivis pour des infractions de droit commun. Comment on peut dire détenus politiques ? Il n y a pas d’harcèlement judiciaire en Guinée. Malheureusement, les gens aiment s’illustrer dans le pédantisme juridique. La loi n’harcèle pas », a-t-il dit.
Parmis les préalables sollicités par les Forces Vives figure avant d’amener le dialogue, figure en bonne place la libération de Foniké Mengué et compagnie parce qu’elles estiment qu’ils sont arrêtés de façon arbitraire. Mais ce point de vue n’est pas partagé par le garde des sceaux. Charles Wright insiste qu’il n’y a pas d’arrestation arbitraire encore moins de détention illégale. Il soutient que ces prévenus ont toujours été averti du motif de leur arrestation ainsi que la suite de la procédure.
«Il n y a personne aujourd’hui qui soit en prison en Guinée qui ne soit pas en phase de procédure ou en phase de jugement même le cas des Fonike Mengué dont les gens ont fait la surenchère a un moment donné… », a-t-il renchérit.
Si le retour du ministre des gardes sceaux était attendu par le P.M, cette sortie concernant ces détenus lève l’équivoque sur le sujet.
Mamadou Saidou Baldé