Les obsèques de l’ancienne première dame, Hadja Djènè KABA Condé seront désormais organisées en Guinée par ses enfants, représentés par Gnalen KABA. Ainsi en a décidé, l’hôpital américain de Paris qui a remis le corps de la défunte à ses enfants. Une décision que dénonce l’ex président Alpha Condé à travers son avocat. Dans un message reçu par notre rédaction, Me Tidiane Guindo est revenu sur les péripéties liées à l’affaires et toute l’implication politique tant en France qu’à Conakry. L’avocat au barreau de Paris annonce que le Pr Alpha Condé, époux de la défunte Hadja Djènè KABA a décidé de stopper la procédure judiciaire en cours contre les enfants de sa femme pour un souci d’apaisement.
Lisez in extenso le message reçu dans notre desk politique.
« Bonjour chers frères et amis, je suis l’Avocat du Pr Alpha Condé, Président élu de la République de Guinée. Concernant cette affaire, nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir qu’il y a eu des implications politiques et une complicité qui ont obligé l’Hôpital Américain de Paris à remettre le corps aux enfants de la défunte. J’ai tenté une médiation entre les enfants, représentés par Gnalen Kaba, premiere fille de la défunte, et leur père le Professeur Alpha Condé. Malheureusement, les implications politiques, tant du côté français que des autorités de la transition en Guinée, et les interventions occultes de certains opposants au Prof Alpha Condé, ont mis assez de pressions sur les enfants pour empêcher tout compromis. Je rappelle qu’on avait obtenu un accord verbal de la part de Madame Gnalen Kaba qui n’a pas été suivi d’effet compte tenu sûrement des pressions précitées. L’ hôpital pour justifier son geste, s’est abrité derrière la notion de « personne de confiance » désignée par la défunte en la personne justement de sa fille aînée, Gnalen Kaba. Or, en absence d’un écrit de la défunte désignant la personne de confiance comme celle qui organise ses obsèques, le corps revient au mari ou au concubin. J’avais préparé une assignation en référé contre l’hôpital mais dans un geste d’apaisement le Président Prof Alpha Condé a souhaité stopper la procédure judiciaire.
En réalité, il semblerait que les autorités guinéennes craignaient la grande mobilisation organisée par le Président Condé et ses nombreux partisans à l’occasion des funérailles de l’ex première dame d’où leur implication dans cette affaire pour empêcher l’unité de la famille Condé, soutenues en cela par la France ».
Maître Tidiani Guindo
Avocat à la Cour d’Appel de Paris, Docteur en Droit et Économie, diplômé en droit de l’Energie.