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J’ai lu avec le plus grand intérêt l’article pertinent de Elhadj Mansour Fadiga sur la statuette Ndimba qui est en passe de devenir la figure symbolique de notre pays.
Cette statuette est certes, un élément du patrimoine culturel national mais derrière lequel se cache un objet d’idolâtrie.
« Mon Peuple périt par manque de connaissance ».
Aujourd’hui, le Ndimba apparaît sur tous les signes du pays, même au fronton des édifices publics et de certaines médias.
Depuis quelques années, je ne cesse moi-même d’attirer l’attention sur cette question.
Au cours d’un séjour au Brésil en 2014 et visitant conjointement une fabrique de monnaie à Sao Paulo, avec mon homonyme Louncény Nabé, alors Gouverneur de la BCRG, j’ai attiré son attention sur la présence de l’effigie du Ndimba sur un billet de banque de notre pays par rapport au dollar américain qui honore Dieu en soulignant et glorifiant sur tous les billets de banque « IN GOD WE TRUST », « EN DIEU NOUS CROYONS. »
Facile de comprendre ce message poignant sur cet instrument, le démon argent, à la base de tous les malheurs du monde. Ceci explique-t-il, par ailleurs, la solidité de la monnaie américaine?
J’ai constaté quelque temps après que mon message avait été bien compris et pris en compte.
Le Ndimba a disparu des billets de banque.
Toutes les écritures saintes rejettent l’idolâtrie.
Sans tomber dans une querelle religieuse, je voudrais simplement apporter mon plein soutien au message de Elhadj Mansour Fadiga et inviter mes compatriotes à reserver à la culture sa place et à Dieu, la sienne.
Notre pays dispose de nombreux autres signes distinctifs de son histoire.
Pensons-y.
