Face à la détermination de la jeunesse consciente africaine à combattre la françafrique, cette relation néocoloniale qui ne cesse de suçoter le continent africain depuis plusieurs décennies, des intellectuels africains à la solde de Paris sont mobilisés pour prêter main forte aux autorités françaises, et notamment vis-à-vis des diatribes des activistes du MOUVEMENT PANAFRICANISTE qui dénoncent sur les réseaux sociaux, dans les conférences internationales, et à tout bout de champ, la mauvaise politique française en Afrique, une politique marquée par la félonie.
Comment stopper le retour inévitable de Moscou en Afrique ? Voilà ce qui préoccupe actuellement les autorités françaises.
Dans ce duel entre Kremlin et Paris en Afrique, des intellectuels africains stipendiés, nostalgiques de la colonisation, notamment le très controversé Thierno Monenembo, cet intellectuel devenu esclave par nature, s’engage à divertir l’opinion africaine à travers des tribunes téléguidées depuis les Champs-Elysées.
En effet, je viens de lire la dernière sortie de cet auteur controversé dans le quotidien français ‘’Le Point’’, intitulée « Mali, péril en la demeure ». Dans cette tribune dénouée de toute réalité, ayant même provoqué les foudres de la critique, l’auteur des ‘’Crapauds-brousse’’ tente consciemment et désespérément de défendre bec et ongles les intérêts de son pays d’adoption : la France. Il convient de souligner qu’il doit sa notoriété à ce pays esclavagiste. Donc, il n’y a rien de surprenant qu’il retrousse ses manches pour venir à la rescousse de ce dernier face à la montée en puissance de la coopération AFRIQUE-RUSSIE.
L’auteur des ‘’Crapauds-brousse’’ affirme, dans cette tribune controversée, je cite : « Nous sommes en 2022 : l’heure n’est plus à la rupture des relations diplomatiques mais à la consolidation de celles-ci, surtout en temps de crise. Et puis, ce n’est pas malin pour un pays africain de se retrouver coincé entre le marteau des Russes et l’enclume des Français. En tout état de cause, on ne se libère pas en changeant de maître. Les Maliens devraient avoir présente à l’esprit l’expérience de leurs frères utérins guinéens qui, dans les années 1960, s’étaient retrouvés exactement dans la même situation avec le résultat que l’on sait. »
Diantre ! « Nous sommes en 2022 : l’heure n’est plus à la rupture des relations diplomatiques mais à la consolidation de celles-ci », dit-il ?
Non, Monenembo, on ne consolide pas une relation dont on ne tire rien de bon. On rompt plutôt avec elle. Ça fait plusieurs siècles que le berceau de l’humanité collabore avec le pays de De Gaulle. Qu’est-ce que cette coopération lui a apporté réellement, sinon que décombres et désolation ? Dis-le nous, Monenembo !
Cet écrivain franco-guinéen a poussé le bouchon de la balourdise, en affirmant : « En tout état de cause, on ne se libère pas en changeant de maître. » Une manière pour ce valet de la France de tenter désespérément de faire croire à l’opinion africaine qu’en se tournant vers la Russie, l’Afrique se tourne vers le chaos, c’est-à-dire vers la recolonisation. Ce qui n’est pas vrai du tout. L’Afrique n’a jamais dit qu’elle changeait de maître, car, de mémoire d’homme, la Russie, contrairement à la France, n’a jamais été un pays asservisseur.
À proprement parler, la montée du sentiment anti-français en Afrique s’explique par le fait que les vaillants peuples africains en ont ras-le-bol de la mauvaise politique de la France sur leur continent. Du coup, ils ont fait une prise de conscience que nul ne peut freiner aujourd’hui. C’est pourquoi d’ailleurs, la jeunesse consciente africaine est entrain de contraindre les dirigeants du continent à changer de partenaire (France), pour se tourner vers d’autres qui respectent la souveraineté des Etats africains. Quoi de plus normal !
Monenembo dit encore ceci : « Les Maliens devraient avoir présente à l’esprit l’expérience de leurs frères utérins guinéens qui, dans les années 1960, s’étaient retrouvés exactement dans la même situation avec le résultat que l’on sait. » La Guinée devrait donc rester dans cette relation cheval-cavalier avec la France, Monenembo ?
Pour dire les choses plus âprement, Thierno Monenembo de son vrai nom de naissance Thierno Saïdou Diallo, fait partie de ces laquais de l’impérialisme qui ont toujours prêté main forte à l’ancienne puissance colonisatrice, lutter contre leur Nation d’origine et leurs propres frères, pour maintenir le berceau de l’humanité sous le joug colonial. En clair, à travers cette sortie largement contestée, Monenembo vient une fois encore de dévoiler son vrai visage aux africains en cette période charnière de l’histoire du continent.
« Plus le singe monte haut, plus il montre son derrière », nous enseigne un vieux dicton africain. Si hier, c’est nous les souverainistes guinéens qui répliquions face à certaines prises de position de Monenembo, aujourd’hui, c’est la jeunesse consciente africaine entière qui a une rude caboche contre la position regrettable que vient de prendre cet écrivain vis-à-vis des sorties du MOUVEMENT PANAFRICANISTE contre la présence française en Afrique. Cela se confirme à travers la réplique sanglante du célèbre activiste congolais Franklin Nyamsi Wa, devenue virale sur les réseaux sociaux, par rapport à cette tribune de Monenembo intitulée « Mali, péril en la demeure », parue dans le journal ‘’Le Point’’.
Mais, quoi d’étonnant ! Lui Thierno Monenembo qui a toujours joué le même rôle de marionnette pour la France contre son propre pays sous la première République. D’ailleurs, n’est-ce pas à cause de ces services rendus à la France que celle-ci a décerné ou parrainé l’obtention des prix dont se glorifie cette figure de la démesure verbale aujourd’hui ?
Pour terminer, ni les Champs-Elysées ni lui Thierno Monenembo ni aucun sbire africain à la solde de cette puissance étrangère d’ailleurs ne parviendront désormais à éteindre la flamme de la liberté qui est rallumée par la jeunesse conscience africaine. Actuellement, nous sommes réconfortés dans notre position face à Thierno Monenembo, car ce sont d’autres voix panafricanistes non guinéennes qui s’élèvent contre lui maintenant. Allah tê ! La vérité triomphera toujours !
Sayon MARA, Juriste