La transition guinéenne est crispée depuis quelques mois. Alors que la CEDEAO exige une date à la junte militaire pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel, les principaux acteurs ne s’accordent toujours pas sur la façon dont le dialogue politique interguinéen devait être conduit. Le groupe des trois (3) facilitatrices (Makalé Traoré, Hadja Madina Bah et Josephine Guilao Ndlr) récemment nommé par arrêté du premier ministre, Bernard Goumou est rejeté par les coalitions de parties politiques notamment l’ANAD, la CORED, le RPG ARC-EN-CIEL et le FNDC politique.
Invité chez nos confrères de Djoma Médias dans l’émission “on refait le monde”, le président de l’union des forces démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo est revenu sur la décision prise par sa coalition. Pour le chef de l’UFDG, le médiateur doit être désigné par toutes les parties en conflit.
“Ce n’est pas les personnes, c’est le principe d’une médiation. Le principe, c’est que le médiateur doit avoir la confiance des deux (2) parties en présence et qu’il doit être choisi à l’issu d’une concertation ou alors chacune des parties désigne un (1) pour assister le médiateur principal, celui de la CEDEAO. C’est le principe. On doit les choisir de manière consensuelle. Si une des parties parce que nous avons quand même les acteurs politiques d’un côté, le CNRD et le Gouvernement de l’autre. Si le gouvernement désigne le médiateur alors que lui même, il est partie au dialogue lié au conflit qu’il faut aplanir, qu’il faut régler, Ça devient un problème. Il faut qu’on se mette d’abord. De quoi, on va parler….qui va assurer la médiation ? Parce que entre nous, il y a une petite crise de confiance qui s’est aggravée” admet le président Cellou.
Le président de l’UFDG qui a quitté le pays depuis longtemps trouve que la concertation est indispensable pour déterminer le choix des thèmes à border et la question du médiateur.
Terna