Quatre jours après le début de la phase 2 de la vaccination des enfants dont l’âge varie entre 12 et 17 ans contre le covid 19, le directeur général de l’ANSS en compagnie des partenaires de l’unicef, du maire de Matam et du directeur régional de la santé de Conakry a entamé une tournée de supervision ce mardi 24 mai 2022. Pr Fodé Amara Traoré et sa suite veulent s’assurer du déroulement normal de l’opération. Au collège de Coleyah, un des centres de vaccination, la mobilisation des élèves et encadeurs constitue un motif d’espoir pour les acteurs de la riposte. L’occasion pour le directeur général de l’ANSS de revenir sur le sens de cette campagne.
« Nous venons concrètement voir qu’est-ce qui se passe sur le terrain. Est-ce que les équipes sont bien installées? Est-ce que le processus se déroule bien?. C’est une activité qui couvre tout le grand Conakry. Les 5 communes, Coyah et Dubreka. Les enfants qui avaient déjà reçus une première dose, nous allons faire un rappel vaccinal chez eux. Pour le moment, tout se passe bien. Nous avons le retour de nos équipes sur le terrain et nous voyons l’engouement des élèves pour la vaccination » explique Pr Traoré.
Ismaël Condé, maire de Matam renchérit :
« Nous voyons que le taux de vaccination avoisine les 100 à 150 personnes par jour et par catégorie de vaccinateur, ce qui veut dire que l’engouement est là. Je tiens à féliciter nos partenaires, l’ANSS et l’unicef qui nous accompagnent pour ses opérations ».
En Guinée, 9% des enfants et élèves sont touchés par le covid 19. À travers cette campagne de vaccination, les autorités sanitaires espèrent protéger cette autre couche vulnérable exposés au risque d’infection. C’est ce qui justifie la mobilisation de l’unicef auprès des autorités sanitaires guinéennes.
« Il fallait penser aux enfants de 12 à 17 ans qui représentent environ 14% de la population et près de 9% des cas de covid 19 dans ce pays. Et vous le savez, ils vivent de manière très serrés en promiscuité et ils peuvent être source de contamination pour leurs parents et grand parents. Si nous ne les protégeons pas, nous exposons encore les populations à cette pandémie et à la recrudescence de cette maladie au niveau de la communauté. C’est pourquoi, l’unicef avec les autres partenaires, GAVI, OMS et les donateurs bilatéraux continuent à appuyer le pays » rassure Adama Ouedraogo, responsable des programmes santé à l’unicef Guinée.
À Conakry, Coyah et Dubreka, une centaine d’agents vaccinateur est déployée sur le terrain. Le défi est de vacciner près de 400 mille enfants avec le vaccin Pfizer.
Terna