« Certains semblent surpris et d’autres se réveillent avec la gueule de bois, alors que non seulement il n’est pas dans les prérogatives du CNT de prendre une telle résolution, mais il suffit de décortiquer le contenu du programme du CNRD pour savoir qu’il va au-delà d’un simple mandat. Nous payons le manque de rigueur de la classe politique. Le refus d’exclure les brebis galeuses de nos rangs. L’absence de vista par rapport à notre présence de 15 conseillers sur 81 au CNT qui est présenté aujourd’hui comme regroupant les Forces vives. Passons sur l’existant pour constater le forcing opéré par le CNRD qui semble sous-estimer les sanctions à venir dans un pays où la paupérisation s’accentue. De plus, il sait que la pilule ne passera pas du côté des partis politiques représentatifs tout comme le FNDC. En somme, c’est l’affrontement programmé et décidé envers et contre tous. C’est le lieu d’interpeller les autorités face aux lendemains incertains qui se profilent à l’horizon. Nul ne sait qui y gagnerait quelque chose ! Mais le principal perdant sera immanquablement le peuple de Guinée dans son entièreté. Nous avons espéré une période transitoire apaisée et raisonnable. Donc, il n’est pas tard pour les autorités de savoir qu’elle est d’abord politique. C’est pourquoi la plupart des Leaders avaient estimé que 6 mois étaient un peu justes et qu’on pouvait ajouter une année pour arriver à 18 mois maximum. Du reste, la provocation va jusqu’à vouloir effacer la période du 5 septembre 2021 à la promulgation inacceptable des 3 ans qui passent à 4 ans de facto »