Depuis le 12 avril dernier , les tarifs sur les supports publicitaires sont entrés en vigueur en Guinée après la signature d’un arrêté conjoint par les ministres de l’économie, des finances et du plan et celui de la communication et de l’information. Cet arrêté conjoint vient remplacer, lui publié en 2019. Sur la polémique née autour de la tarification des réseaux sociaux, le directeur général de l’office guinéen de publicité, Mandian Sidibé a tenu à lever l’equivoque chez nos confrères de la radio FIM FM.
« On n’a jamais dit qu’une personne physique, ayant une page Facebook ou bien un WhatsApp, Instagram ou Imo, va nous payer un million par an. C’est loin de là; c’est le prix de la licence. Il s’agit du prix de la licence qui ne s’adresse qu’aux personnes morales c’est-à-dire une entreprise, une société…..La publicité est régie par l’OGP; il faudrait que vous soyez enregistrés pour éviter que les consommateurs soient inondés par des produits inappropriés à la consommation. Donc, nous avons le droit de protéger les consommateurs; c’est notre rôle la régulation. Et donc, les pages fictives qui se créent pour arnaquer les consommateurs, il faudrait que nous veillions à tout cela histoire d’exiger le respect de l’éthique et de la déontologie de l’exercice de la publicité en Guinée. Dès lors que quelqu’un crée une page Facebook ou WhatsApp pour faire de la publicité, il faudrait qu’il soit enregistré chez nous. Il a le devoir de s’approprier une licence. Et c’est du prix de cette licence là qu’il s’agit (1 million de FG Ndlr) ».
Pour Mandian Sidibé, la signature de cet arrêté conjoint permet désormais à l’office guinéen de publicité (OGP) d’entamer le processus de recouvrement de ses redevances au compte de 2022.
« l’OGP a deux tutelles : une tutelle technique qui est le ministère de l’information et de la communication et une tutelle financière qui est le ministère des finances. Et donc, ce sont les deux ministres qui signent chaque deux ans un arrêté fixant les tarifs des supports publicitaires en Guinée …. Avant, l’arrêté était valable pour 2 ans. Donc, l’arrêté qui a été signé en 2019 a expiré le 31 décembre 2021. Donc, il était question de revoir les prix. Au moment où je vous parle, on n’avait pas encore encaissé un seul centime sur les redevances de l’exercice 2022 parce qu’on n’avait pas cet arrêté. Donc, c’est ce qui fait qu’actuellement même, on a du mal à fonctionner, on doit à des prestataires qui ont presté ici, on n’arrive pas à nous en sortir. Donc, cet arrêté est venu comme un ouf de soulagement pour nous parce que ça nous permet maintenant d’exercer et facturer les gens » précise-t-il.
Terna