Quelle orientation pour les jeunes générations ?
Comment comprendre l’évolution de la jeunesse? comment manager ces jeunes de la nouvelle génération ?
Que disent les questions générationnelles ?
Comment comprendre des inégalités entre des jeunes qui sont sorties des prestigieuses écoles, des jeunes plus ou moins formés, des jeunes sans aucune qualification?
Ces interrogations requièrent de plus en plus la préoccupation des gouvernants.
En effet, le monde fait face à une réalité d’où l’énigme de la jeunesse devient crucial exprimé par des changements intervenus entre la fin du XX siècle et le début XXI siècle. La révolution technique et technologie, les réseaux sociaux, le terrorisme et le réchauffement climatique ont eu un impact néfaste sur la jeunesse.
Ces différentes mutations obligent les dirigeants à redéfinir le contenu les politiques nationales de la jeunesse et de l’emploi. Le monde se trouve devant des générations de jeunes qui ne respectent l’ancienne méthode, si dans la tradition, ce sont des entreprises qui imposaient des critères de recrutement de jeunes chercheurs d’emploi et ceux en situation de classe, de nos jours, les jeunes anticonformistes, invoquer de muses et followers ont tendance à faire un nouveau choix.
La priorité en ce moment, c’est la promotion de l’employabilité, oui, je dis bien de l’employabilité. À la place de l’emploi, nous devons créer toutes les conditions pour garantir l’employabilité car, L’emploi dépend de l’employabilité.
L’employabilité étant définit comme la capacité individuelle à acquérir et à maintenir les compétences nécessaires pour trouver ou conserver un emploi, s’adapter à de nouvelles formes de travail, c’est pourquoi, il devient important de la mettre dans la priorité des priorités. Cependant, il faut que nous mettions un accent particulier sur la formation technique et professionnelle dans nos politiques nationales de la jeunesses et de l’emploi.
Il va falloir que les autorités fassent la promotion des centres d’incubateurs, l’apprentissage des logiciels professionnels (Microsoft officine, Outlook, BI, PS, ERP etc…) dans les écoles supérieures néanmoins à tous les niveaux, particulièrement par les institutions en charge des questions de la jeunesse et de l’emploi.
Quelles générations nous avons en face, quels types de comportements managériaux qu’il faut pour répondre ces attentes?
En 2021, Une équipe de sociologue a effectué une étude sur les jeunes générations, le monde du travail et de l’entreprise en vue de comprendre les écarts existants entre ces composants. Ils ont mis chacune des générations en activité sur le marché de travail dans les cases et dresser les portrait-robot qui sont :
Les BABY Boomers nés entre 1946 et 1964 et âgés de 53 à 71ans, c’est une génération qui a rencontré des évènements politiques, syndicaux associatifs dans leur processus d’apprentissage leur premier contact avec les entreprises n’étaient pas timides les entreprises à l’époque n’exigeaient pas la qualification au contraire, elles faisaient la promesse de former une fois recruter.
La génération X née entre 1965 et 1978 et âgée de 39 à 52 ans, elle est considérée perdue, anonyme, sandwich en résumé génération sacrifiée de BABY LOOSERS. Une génération qui n’a jamais pu trouver ses repères. Elle se trouve coincer sur le marché de travail entre deux chaises les BABY BOOMERS confortablement installer aux places de direction. Et puis, de l’autre côté, ces jeunes qui y arrivent avec dents qui règlent le parquet.
La génération Y née entre 1979 et 1993 âgée de 24 à 38 ans. Génération Y parce que Y est la première lettre de Young. Elle est en permanence en train de se poser la question pourquoi, Y fait la forme de walkmans. Ces jeunes sont guides dans la tête mais appliqués dans le monde de travail. C’est tout à fait un problème, c’est une génération qui porterait la révolution digitale, elle n’est pas exigeante mais attend de la part aux entreprises d’avoir au moins la même chose qu’à la maison. Ce n’est pas elle qui va porter la révolution digitale c’est la génération Alpha.
Génération Z âgée 3 à 6 ans c’est cette génération qui portera la révolution digitale. Elle passe 3 heures 30 minutes par semaine sur internet.
En faisant l’analyse de comportements de ces différentes générations, nous devons être avant-gardiste dans nos politiques nationales de la jeunesse et de l’emploi, le monde devient de plus en plus un monde basé sur la compétence, la polyvalence et la maitrise des outils de la nouvelle technologie.
La guinée notre pays qui regorge une potentialité énorme d’emploi, les dirigeants doivent mettre le promontoire sur l’employabilité. La question de l’emploi doit être à mon avis relégué au second plan au profit de l’employabilité.
L’emploi pourra-t-il mettre fin aux problèmes de société ?
Je répondrai à cette question pertinente dans la prochaine tribune.
Aboubacar Sidiki Camara
Politologue et Directeur général adjoint l’agence guinéenne d’exécution des travaux d’intérêt public pour l’emploi.