Le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) était, ce mercredi 25 août 2021, l’invité de parcours de la célèbre émission MIRADOR de la radio FIM Fm. Occasion pour Boubacar Yacine Diallo de revenir sur l’an 1 de la prise de fonction de son équipe, le bilan et les perspectives.
En termes d’acquis, le président de la HAC a abordé l’assaisonnement de la corporation en cours à travers la délivrance des cartes de presse professionnelle. Une action d’envergure supportée par la subvention de l’institution de régulation des médias guinéens.
Ce passage a permis aux journalistes d’aborder l’épineuse question liée à la liberté de la presse dans le pays en lien surtout avec la détention préventive des certains confrères notamment Amadou Djouldé Diallo et Ibrahima Sadio Bah dernièrement. Mais, l’ancien journaliste-enquêteur s’est montré catégorique.
« La presse est libre. Moi, je vous dis. Depuis que nous sommes à la HAC( Haute Autorité de la Communication), personne ne m’a appelé pour me dire de suspendre un organe ou de sanctionner un organe. Et d’ailleurs, pour ce qui concerne le président de la République, quand il apprend qu’un journaliste est arrêté, souvent, c’est lui qui m’appelle pour dire, je ne veux pas avoir un journaliste en prison. Je me permets aujourd’hui de le révéler. Et, il me dit fait tout. Dites leur d’arrêter. Ils n’ont qu’à critiquer ils n’ont qu’à faire les investigations mais qu’ils n’insultent pas et qu’ils ne traînent pas les gens dans la boue » a déclaré Boubacar Yacine Diallo
Terna