Depuis la détection d’un cas d’ébola sur une guinéenne en Côte d’Ivoire le 14 août dernier, des questions demeurent sans réponse à l’agence nationale de sécurité sanitaire. Comment la compatriote a pu contracter le virus alors que Labé, n’a jamais notifié de cas d’ebola par le passé ou s’agirait-il d’un cas isolé ? Pour l’heure, aucun lien n’est établit entre ce nouveau cas de fièvre Ebola et les 3 précédentes épidémies enregistrées en Guinée entre 2014 et 2021 selon le ministère guinéen de la santé.
Les investigations continuent et la Guinée souhaite un réexamen de l’échantillon déclaré positif en Côte d’Ivoire. Une demande dont l’organisation mondiale de la santé assure la médiation annonce Dr Sakoba Keïta, directeur général de l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) en point de presse ce vendredi 20 août 2021.
Sur le terrain de la riposte, des avancées notables sont enregistrées en Guinée et en Côte d’Ivoire. Le patron de la lutte contre les maladies déclare aussi que tous les contacts ont été identifiés et suivis. Beaucoup d’entre eux ont été vaccinés. Mais quelques jours après la déclarationde ce 1er cas d’ebola en Côted’Ivoire depuis 25 ans, aucun nouveau cas suspect n’est notifié dans la famille de la patiente et chez les personnes contacts.
Ansi, la contre expertise sollicitée par les autorités sanitaires guinéennes pourrait permettre de lever le mystère sur ce cas d’ebola. Déjà, la Guinée apporte son expertise au voisin ivoirien dans la lutte à travers 5 médecins et 5 mille doses de vaccins déployés à Abidjan.
Terna