Ils étaient une centaine de participants venues de plusieurs Établissements scolaires notamment,La Francophonie,le lycée Général lansana conté, L’école notre dame de fidélité plus L’université de Kindia,y compris les membres de l’antenne locale de la coalition nationale d’appui à la réconciliation en Guinée à prendre part à ce dialogue avec un accompagnement technique et financier de la coalition internationale des sites de conscience, sous la supervision du délégué national Boussiriou Diallo, secrétaire général de la CONAREG et le coordinateur de la Basse Guinée, Bah sidy Mohamed.
Pendant 4 jours donc, ces différents acteurs ont été outillés sur plusieurs thématiques choisies par les points focaux se trouvant dans ces différentes concessions scolaires à savoir:
-Le dialogue élèves- Enseignants et encadreurs pour la cohésion sociale et le respect du code de conduite à l’école.
-Causes et conséquences des conflits entre élèves enseignants et encadreurs, pour ne citer que cela.
Mariame ciré Camara, paticipante exprime ses sentiments après avoir suivi avec brio le dialogue et le film documentaire: « J’ai compris à travers ce dialogue que la violence n’est pas forcément ce que les gens pensent, nous vivons au quotidien avec la violence surtout en milieu scolaire,ce dialogue nous a permis de comprendre exactement qu’est-ce qu’il faut pour prévenir et lutter contre ce phénomène dans nos écoles, mais aussi dans nos communautés….J’ai pris l’engagement au nom de mes camarades que nous allons vulgarisés à travers les séances de sensibilisation chaque fois que l’occasion se présente, cela pour amener les uns et les autres à se respecter mutuellement » s’engage cette élève.
L’université de Kindia a constitué la dernière étape de cette activité portant sur le dialogue et la projection du film documentaire sur l’histoire de notre pays de l’indépendance jusqu’à nos jours.
« En tant que étudiants et en même temps jeune qui évolue dans les ONG de défense de droit de l’homme, j’ai compris effectivement que les victimes ne sont pas rétablies dans leur droit, cela est dû à l’impunité de nos autorités.
Si nous voulons combattre ce mal,il faut promouvoir l’État de droit,en disant la vérité et rendre justice. Au sortir de ce dialogue j’ai bien compris que notre identité peut être un atout,parceque, ce qui nous lie, est plus que ce qui nous sépare. Je m’engage à être un acteur majeur qui va vendre ces bonnes actions de la CONAREG » souligne cet autre étudiant.
Il faut rappeler que l’antenne locale va assurer le plan de suivi dans les écoles pour une vulgarisation des différentes thématiques abordées pendant les différents dialogues.
Les engagements pris de part et d’autres constituent des axes prioritaires.
Joe Zoumanigui