Il suffit juste de chercher à profondément scruter la tribune de nos responsables en détention pour s’apercevoir qu’il ne sont ni demandeurs exclusifs d’un dialogue, ni demandeurs d’un élargissement par condescendance, mais plutôt ils établissent l’antériorité d’une « hypothétique » justice équitable qu’ils appellent de tous leurs vœux, sur un quelconque dialogue.
Contrairement aux commentaires malveillants des communicants du RPG et d’une certaine presse, les signataires de la tribune n’ont jamais demandé le dialogue. La tribune dit que si l’Exécutif est neutre le procès sera juste et équitable, ils seront alors libérés puisqu’ils sont innocents. Leur libération serait un gage d’ouverture et favoriserait l’apaisement par le dialogue et la concertation. Dans ce cas ils contribueraient eux mêmes à la décrispation.
Conscient que dans une démocratie fonctionnelle, le rôle de l’Institution judiciaire est essentielle dans le sens de la préservation de la paix et de la quiétude sociale, nos collègues détenus invitent nos magistrats à jouer pleinement leur rôle. Car, ils sont convaincus que la construction d’une Guinée unie, travailleuse, solidaire et heureuse passera nécessairement par une justice fiable, juste et équitable.
A ce titre, nos collègues rappellent :
« Bien évidemment, c’est aux magistrats de mesurer l’importance et la portée des actes qu’ils sont appelés à engager dans le cadre de « l’affaire » nous concernant. Qui pourrait douter que son déroulement et l’issue qui en sortira constitueront un jalon essentiel dans la volonté de décrispation du climat politique récemment exprimée par tous les acteurs politiques, les ONG de défense des Droits humains, les pays partenaires de la Guinée et d’une certaine manière les autorités guinéennes. Dès lors, un consensus s’est dégagé pour considérer que ce serait là, un des premiers gages d’ouverture d’un dialogue constructif, consensuel et inclusif. Pour nous, il est fondamental d’œuvrer dans ce sens afin d’amorcer le processus d’apaisement par le dialogue et la concertation dans le souci de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale. Nous espérons pouvoir apporter notre contribution en continuant de jouer encore notre rôle sur la scène politique au service de notre pays. Nous sommes persuadés que cela est possible si chacun veillait au respect des règles d’impartialité de nos institutions et des représentants qui exercent au nom du peuple.
Nous estimons que le moment est probablement venu ; qu’une situation opportune est là et qu’il faut la saisir. Nous pensons qu’il est temps que chaque guinéen prenne résolument l’engagement de promouvoir l’exercice d’une démocratie apaisée, l’unité et la réconciliation de tous les fils et filles de notre Guinée. »
Après avoir constaté différentes interprétations de cette tribune,
la direction nationale du parti a trouvé opportun de faire une déclaration pour non seulement contrer les détractions malveillantes qui fusent déjà de partout où se trouvent des fantoches d’Alfa Condé, mais aussi pour faire savoir à ceux qui feignent l’ignorer que les vrais décisions du parti ne sont même pas prises par le président mais plutôt par les organes qui en ont qualité .
Il paraît important pour la cellule de communication de l’UFDG de recadrer le débat et d’inviter nos communicants et surtout les hommes et femmes de médias à plus de lucidité et de discernement car les deux textes ne se contredisent pas mais se recoupent et se complètent .
La cellule de communication sait compter sur la bonne compréhension des uns et des autres.
La Coordination