C’est une initiative conduite par Action des jeunes pour le développement durable Faso kèlè et Afrique inter-actions. Pour dissuader la plupart des jeunes qui optent pour l’immigration clandestine, ces acteurs ont décidé d’organiser une conférence-débat pour expliquer aux jeunes de Kindia que l’Europe est loin d’être le paradis rêvé.
« Aujourd’hui beaucoup de jeunes parmi nous pensent quitter le pays pour aller en Europe, tandiqu’ils n’ont pas assez d’informations relatives à cette pratique liée à l’immigration irrégulière. c’est pourquoi il est nécessaire qu’ils sachent pourquoi quitter le pays et pourquoi y rester. Imaginez un jeune de 18 ans qui se déplace par une voie illégale,il détourne l’argent soit de quelqu’un ou de ces parents, arrivé à un certain niveau, il est bloqué, c’est humiliant. L’objectif de cette rencontre, c’est d’amener les jeunes qui qu’il soit surtout de Kindia à faire une prise de conscience surtout accepter avant tout de se former et de s’informer. Il faut que les jeunes se forment.
L’autre objectif, c’est comment faire en sorte à travers nos actions de l’imiter les actions inhumaine que nos frères guinéens subissent de l’autre côté » explique Boundoukhoura Bah, Président de l’AJDD.
Ils étaient une quarantaine de participants venus de plusieurs structures à prendre part à cette conférence-débat
« Nous sommes réunis pour discuter les droits de nos frères qui sont souvent traité de façon inhumaine.
Mais l’autre aspect que je vais souligner,il faut que ceux qui se portent volontaire à l’immigration irrégulière comprennent que l’Europe n’est forcément pas un endroit où on peut réussir. La plupart de ces jeunes sont des diplômés,donc abandonner tout ça, c’est pas une bonne chose. C’est une question de choix, mais avec des objectifs déterminés. Il faut accepter de travailler pour son pays au lieu d’aller se faire humilier ailleurs » conseille Aissatou Barry, une des participantes.
Après cette activité les acteurs impliqués dans ce processus envisagent entreprendre d’autres actions pour les jeunes, mais aussi apporter leur soutien aux jeunes guinéens en situation difficile.
Joe Zoumanigui