Au terme de trois (3) jours d’assise à Conakry entre les professionnels de santé, les responsables de l’ANSS et les partenaires techniques et financiers, à la demande de l’organisation mondiale de la santé, la Guinée vient de valider son plan national d’introduction du vaccin dans la lutte contre le coronavirus, une pandémie mondiale qui sévit dans le pays depuis le 12 mars dernier avec plus de 13 mille cas confirmés pour 76 décès.
Le document prend en compte tous les aspects relatifs à la réussite d’une vaccination à grande échelle. Les autorités sanitaires misent sur la vaccination de 20% de la population guinéenne dans le but de faciliter le contrôle rapide de la maladie au moment où les gestes barrières sont foulés au pieds par les citoyens.
Pour l’heure, la Guinée qui attend l’homologation de l’OMS n’a encore choisit aucun vaccin. Toutefois, le nouveau plan national d’introduction et de vaccination qui vient de faire l’objet de validation prévoit 76 millions de dollars comme budget pour l’achat du vaccin et la conduite des autres opérations.
« En fonction des informations scientifiques dont nous allons recevoir principalement courant de ce mois de décembre et le mois de janvier, on pourra vous situer sur les caractéristiques de cette vaccination. Parce qu’on a plusieurs candidats vaccins qui ont des âges différents. Est-ce que la Guinée va utiliser un seul vaccin ou plusieurs ? on ne pourra pas répondre à cette question maintenant parce que l’OMS (organisation mondiale de la santé Ndlr) n’a pas encore fini sa validation des vaccins candidats. Nous pensons que d’ici la fin décembre, on sera situé sur la nature du vaccin qu’on pourra utiliser en 2021 » a précisé Dr Sakoba Kéita, directeur général de l’ANSS à la clôture de la rencontre.
Terna