Entendus pendant des jours à la DPJ, des opposants au troisième mandat, notamment de l’Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG) et le président du mouvement ‘’Nos Valeurs Communes’’ (NVC) ont été inculpés ce lundi 16 novembre et placés sous mandat de dépôt à la Maison centrale par un juge du tribunal de Dixinn.
Ils sont poursuivis pour entres autres ‘’troubles à l’ordre public, incitation à la violence, détention et fabrication d’armes légères, association de malfaiteurs’’
Toujours aux côtés de ses, Me Salifou Béavogui, a réaffirmé la volonté de son équipe de défendre Ousmane Gaoual et Cie.
« Ils sont rassurés, confiants, le moral est au beau fixe, parce qu’ils sont convaincus de leurs innocence, qu’ils sont poursuivis simplement pour des raisons politiques…Mais c’est toujours avec un pincement au cœur de constater que nos clients continuent de rester en garde à vue depuis quelques jours. » Et de se demander comment un officier de la police judiciaire peut sortir totalement de sa zone de compétence, parce que « Labé et Kindia ne sont pas concernées par la commission rogatoire et dans le dossier, honorable Cellou Baldé qui réside à Labé et Abdoulaye Bah ex-maire de Kindia qui réside à Kindia au moment des faits ». Sur ce fait, dit-il, « Honorable Cellou Baldé et M. Bah Abdoulaye pourront être rapidement mis de côté. Eux ils ne pourront pas aller en prison, parce qu’ils ne sont pas concernés par la commission rogatoire. C’est un abus qu’on leur a fait en les maintenant dans cette procédure », a indiqué Me Salifou Béavogui.
En ce qui concerne Ousmane Gaoual et Étienne Soropogui, l’avocat assure que : « nous allons démontrer qu’ils ne sont pas visés expressément par la commission rogatoire. Nous prendrons les dispositions pour les quatre derniers qui doivent être déférés ou soit mis en liberté », a-t-il dit.
Almamy