Rien ne justifie autant de mépris pour la vie du guinéen, rien ne justifie au tant de violence et autant de haine en gestation.
Ni aucune force de répression, ni la rue dans le contexte actuel, ni les appels populistes à la violence avec refrain en terme de contenu, ni les fausses promesses ou la corruption ne peuvent être l’issue favorable à la situation. Soyons objectifs et responsables.
Encore une fois arrêtons de se détester, de s’entre tuer, de se mentir à soi même et/ou au peuple, pour se parler un instant et parler objectivement pour notre patrie.
L’État, après des décennies d’incompréhensions avec le peuple dans la marche vers le rêve d’une nation forte sur le plan économique, social et culturel qui animait nos pères de l’indépendance, doit au premier rang se remettre en cause, en tant que garant de la stabilité, de l’unité et du progrès collectif du pays, mais aussi de la conduite de chacun et de tous.
Dieu ait l’âme de chaque guinéen quelque soit son rang ou son âge ayant perdu sa vie pour la République. Que Dieu purifie l’âme et le cœur de chaque guinéen qui pense que c’est au détriment de l’autre qu’il peut se construire ou que son mal c’est le progrès de l’autre.
Justice, amour, pardon et progrès.
Abdoul Sacko, citoyen Guinéen, citoyen Africain et citoyen du Monde