Chez nos confrères du groupe Djoma Media dans l’émission ‘’On refait le monde’’, le ministre d’État, ministre secrétaire général de la présidence de la République a donné les raisons de la fermeture des frontières terrestres avec la Sierra-léone.
Selon le ministre porte-parole de la présidence de la république, la fermeture des frontières avec ce pays voisin s’explique par le fait que des guinéens et des sierra-léonais comme le vice-président de ce pays étaient en train de planifier des actions dans un hôtel à Kambia allant dans le sens de troubler l’ordre et la sécurité publique en Guinée.
Naby Youssouf Kiridi Bangoura ajoute qu’en raison d’éléments concordants, un État peut-être fondé à prendre des mesures administratives comme la fermeture des frontières.
«Les relations entre États voisins sont des relations qui sont codifiées par le droit international et aussi par les usages de bon voisinage…Nous avons une vocation naturelle à participer à l’apaisement et à la sécurité collective de la sous-région. Il se trouve qu’il y a des faits graves qui se sont produits en Sierra-Léone, à Kambia exactement dans le secteur de Maboué dans un hôtel dont la construction est à peine finie où régulièrement les gens se réunissent, des guinéens, des sierra-léonais pour planifier des actions qui peuvent toucher à l’ordre public et à la sécurité publique en Guinée. Cela observé pendant l’absence du président Maada Bio qui était à l’extérieur de son pays. Notre Président, le Pr Alpha Condé a utilisé les canaux usuels en appelant, son homologue, son frère, et lui demandant de prendre des dispositions pour que ces menées hostiles à la Guinée puissent être contenues par l’État Sierra-léonais surtout qu’il se trouve que le vice-président de ce pays était directement impliqué à plusieurs fois dans ces discussions et dans ces menées. Voilà le contexte… Et si je reviens en arrière, le président a d’abord pris une première mesure en appelant son homologue, pour lui en parler, pour lui demander de l’aide en disant nos pays n’ont pas besoin de ça, nous rentrons en période de campagne électorale, il y a des alertes qui viennent de votre côté, prenez vos dispositions, eu égard à nos relations de bon voisinage. Dans un deuxième temps, les frontières ne se ferment pas comme une porte. Quand un État qui a en charge comme première responsabilité la sécurité publique a des éléments concordants qui peuvent être ou constituer des risques pour ces citoyens et pour son territoire, cet État est fondé de prendre des mesures administratives comme la fermeture des frontières», a-t-il expliqué dans cette émission ce mardi.
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