Ils sont venus des 5 communes de Conakry, des 33 préfectures et 334 communes rurales pour prendre part à cette formation initiée par le conseil national des organisations de la société civile guinéenne. Pendant deux jours, ils ont été outillés dans le cadre juridique d’une bonne observation électorale, du rôle des agents sensibilisateurs en période électorale, et la place qu’occupe la société civile pour une élection libre et transparente.
Le président du CNOSCG, Dr Dansa Kourouma dans son discours de clôture s’est adressé particulièrement aux formateurs en leur disant qu’ « après cette formation, vous devez être capables de vous mettre dans la peau d’un vrai leader de la société civile guinéenne. Un vrai leader de la société civile ne se bat pas pour avoir des postes, ne se bat pas pour avoir des yeux au tour du pouvoir ou de l’opposition, le vrai leader de la société civile n’a pas peur d’assumer son indépendance ou son impartialité. Parce que, notre impartialité détermine la trajectoire que notre pays prendra.
Aux participants,Dr Dansa Kourouma a dit que « les élections ce n’est pas seulement une trajectoire rectiligne, c’est aussi un moment circulaire, mais qui peut aller dans tous les sens, qui peut être émaillé d’incidents, de violences et d’intimidations. Vous devez être capables de tenir tout droit dans vos bottes, interpréter avec honnêteté ce que vous avez vu sur le terrain. Ce n’est pas seulement les résultats obtenus par un candidat, mais la manière dont les résultats ont été d’obtenus est plus importante pour nous que les résultats eux-mêmes. »
Si certains participants sont à leur première expérience, Abdoulaye Mohamed Kallo lui, se félicite des nouvelles connaissances acquise et promet d’en faire bon usage. « D’abord, je suis très ravi de participer à cette formation. Au cours de ces deux jours, nous avons parlé d’abord du cadre juridique, mais aussi des principes directeurs de l’observation d’une élection, surtout celle qui se déroule aujourd’hui avec des contextes très tendus. Et, nous avons parlé des rôles et responsabilités d’un observateur : la neutralité, la transparence et les valeurs morales que nous devons observer sur le terrain pour qu’il y’ait une élection apaisée, crédible et acceptée de tous.
Avec les anciennes expériences et celles que je viens d’avoir, nous sommes engagés à transmettre fidèlement la formation que nous venons de recevoir ici, aux jeunes que nous allons former partout en Guinée », promet-il.
Au nombre de 76, ces agents sensibilisateurs et formateurs auront la lourde charge de contrôler le scrutin du 18 octobre prochain, de l’ouverture, à la fermeture des bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national.
Almamy