Ce dimanche 13 septembre 2020, le gouvernement guinéen a lancé le concours de recrutement des conservateurs de la nature au compte du ministère de l’environnement. Les évaluations s’annoncent serrées. Plus de 28 mille candidats affrontent ses évaluations dans les 7 chefs-lieux de régions administratives pour 1 500 places disponibles. A BOKÉ, dans le kakandé, c’est le ministre de la fonction publique, Dr Mamadou Ballo qui a ouvert les 1ères enveloppes contenant le sujet de culture générale, en présence des autorités régionales et préfectorales.
Plus de 3 mille candidats de la région prennent part à cette évaluation écrite dans les 4 centres retenus dans la commune urbaine. Une opportunité pour Tolno Sia, une des candidates, qui peine à trouver son 1er son emploi depuis 7 années maintenant.
« ça fait 7 ans déjà que je ne travaille pas et ce n’est pas facile de trouver du travail. Et pour vivre, il faut bien travailler. C’est ce qui m’a motivé parce que je pense que quand je trouve du travail, ça va permettre de vivre responsable » témoigne la candidate rencontrée au lycée Filira, un des centres d’évaluation.
Sur le plan national, plus de 28 mille candidats sont évalués simultanément dans les 7 chefs-lieux de région administratives. A l’image des autres centres du pays, des dispositions sont prises pour le bon déroulement de ce concours affirme Hadja Aissatou DAFF, superviseur régional de Boké.
« Chaque candidat doit avoir son reçu de versement. A défaut de son reçu, parce qu’il y a certains qui ont perdu leurs reçus, les messages qu’on a envoyé dans leurs téléphones pour les PV, ils doivent sortir ça et nous montrer. On a aussi comme, nous sommes période de pandémie, nous avons exigé que chaque candidat porte un masque et les kits sanitaires sont déjà dans tous les centres ».
En lançant les 1ères épreuves et face aux candidats, le ministre de la fonction publique Dr Mamadou Ballo a insisté sur la rigueur qui doit caractériser ce 1er concours qu’il organise avant de rappeler la politique du gouvernement visant à rajeunir et féminiser l’administration publique. Il annonce par ailleurs un vaste programme de recrutement à venir visant les secteurs de l’éducation, de la santé et surtout de l’élevage dont le personnel est vieillissant depuis 15 ans.
« la préoccupation majeure du gouvernement et surtout du président de la république, le Pr Alpha Condé, c’est le rajeunissement et la féminisation de l’administration publique. Il y a beaucoup d’effort qui sont à fournir. Après ce concours, nous espérons organiser d’autres concours surtout au niveau de l’élevage où 60% des cadres sont presque partants. Si tout va très bien, nous comptons recruter 6 200. Il y a aussi la santé, qui avait demandé plus de 5 mille, mais le contexte budgétaire est tel qu’on ne peut prendre que 2 794. Il y a aussi, l’éducation qui a demandé 11 mille. Moi-même, en tant qu’enseignant, on est dans le besoin de recruter beaucoup d’enseignants. On a besoin de rajeunir l’enseignement et la formation des jeunes. Et j’espère qu’à partir de là, tout va bien démarrer » souhaite le ministre Balo.
Les 28 milles candidats affrontent ce jour la culture générale et les 37 spécialités de l’environnement. L’autre nouveauté de ce concours est la célérité dans la publication des résultats qui sont attendus dans les 2 prochaines semaines.
De Boké, Terna pour infochrono.org
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