Dans quelques mois, le second mandat du président guinéen Alpha Condé, touchera à sa fin. Ce qui nécessiterait ainsi la tenue d’une nouvelle élection présidentielle pour trouver le successeur du chef d’État actuel.
Pour Bah Oury, leader politique et d’opinion, une situation ‘’exceptionnelle’’ pourrait s’imposer : « A partir de ce moment-là, la responsabilité des autorités actuelles, c’est de prendre langue avec la communauté des Chefs d’Etats de l’espace CEDEAO qui sont dans un premier aspect, les interlocuteurs les plus immédiats dans le cadre de la résolution à travers les instances internationales de la crise politique guinéenne pour envisager des solutions » a-t-il déclaré à chez africaguinee.
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L’ancien ministre de la Réconciliation estime que le maintien du statuquo ne doit pas être envisagé. Cependant, il fait une proposition pour pouvoir maintenir la paix dans le pays : « Il est indispensable que la Guinée trouve les formes de transition qui lui permettront de continuer à aller de l’avant dans la paix, la stabilité et dans la conformité avec le respect des principes de l’Etat de Droit », a-t-il suggéré.
Il est à rappeler tout de même que le chef de l’État guinéen, a doté le pays d’une nouvelle Constitution en lieu et place de celle de 2010, qui lui interdit de briguer un troisième mandat, alors le FNDC rejette l’actuelle loi.