Les événements douloureux survenus dans la région de N’zérékoré, en marge des élections législatives et référendaire, sont toujours présents à l’esprit. Bah Oury, leader politique guinéen, y voit la main noire des autorités locales : « En effet les autorités locales attisent et exacerbent les tensions. Les arrestations de 44 cadres de la région issus de la même ethnie suite aux violences du 22 mars sont perçues à juste titre comme un abus de pouvoir et une partialité manifeste à relent ethnocentriste », déplore-t-il.
[irp posts= »2693″ name= »COVID-19: Bah Oury interpelle le gouvernement sur la souffrance des agriculteurs »]
Selon lui, ces arrestations se font en dehors de ‘’toute légalité’’, qui, pour lui, crée de la frustration ‘’collective’’. D’où la conséquence suivante : « Celle-ci pourrait dégénérer en un conflit de haute intensité qui remettrait en cause la stabilité régionale. Les autorités guinéennes doivent prendre conscience que leur responsabilité est engagée. Appliquer la politique de l’autruche alors que le feu est attisé met en cause la paix civile en Guinée. Ramener la sécurité et l’apaisement en Guinée forestière est un impératif pendant qu’il est encore temps », dit-il.
Face à cette situation, l’ex vice-président de l’Union forces démocratiques de Guinée, interpelle le pouvoir de Conakry : «L‘Etat guinéen doit prendre sa responsabilité, nous sommes vraiment fatigués avec ces vieux policiers recyclés qui ont leurs mains noires derrière tout ça là pour leur intérêt égoïstes », a-t-il fait savoir sur son compte Twitter.
[irp posts= »2665″ name= »GESTION »JUPITÉRIENNE DE L’ETAT: Bah Oury appelle à une prise de conscience pour le changement »]