Les chiffres font froid dans le dos. Selon une étude réalisée par l’Institut d’Études Fiscales (IFS), le nombre de décès (liés au Covid-19) des ressortissants africains en Angleterre est 3,5 fois plus que celui des Blancs. Mais ils ne sont pas les seuls.
Selon cette étude, d’autres populations tels que les Noirs antillais (taux de mortalité 1,7 plus grand que celui des vrais Britanniques) et d’Asie vivent dans les régions où le virus fait des ravages en Grande-Brétagne et que le seul avantage est qu’ils sont moins âgés sinon, la situation pourrait être plus chaotique. Le taux de décès dans ces régions est de 55,1 %, toujours selon l’IFS.
L’économiste, Ross Warwick, un des chercheurs dudit Institut qui vient de publier cette étude, trouve des raisons à donner à cette situation. Selon lui, si les groupes minoritaires sont plus victimes du Covid-19 en Angleterre, c’est parce que :
1-les Noirs africains occupent assez de postes de responsabilité qui les exposent au virus.
2-Au moins 20% des femmes noires travaillant en Angleterre évoluent dans les domaines sociaux-sanitaires.
3-Enfin, par rapport aux Noirs d’Asie comme les bangladeshis, leur population est plus vieille. 2/3 des hommes ont plus de 60 ans, 90% d’entre eux qui y vivent en Angleterre sont des travailleurs de santé.
Et puis l’Inde qui n’a que 3%de sa population au Royaume-Uni se retrouve avec 14% de cette dernière qui travaille dans la médecine.
Ces chiffres ont poussé les autorités anglaises à ouvrir une enquête. L’enquête est dirigée par un émérite chercheur du nom de Kévin FENTON. Elle (l’enquête) devrait, dans les prochains jours confirmer ou non, la véracité de ces données qui n’honorent pas le pays de la Reine Élisabeth II.