A cause du coronavirus, les prisonniers se sont révoltés. Ils demandaient leur libération pour éviter une éventuelle contamination dans cet endroit. Les gardes pénitentiaires ont été obligés de faire recours à du gaz lacrymogène ce mardi, 12 mai 2020.
Cette débandade a fait d’importants dégâts matériels. Selon nos confères de rfi, tout a commencé lundi quand des détenus de la maison d’arrêt ont refusé d’accueillir de nouvelles personnes déférées. Elles ont dû être ramenées dans les brigades. Pour cause : 19 cas positifs de la maladie au coronavirus ont été détectés dimanche sur 283 détenus testés. C’est ainsi, pris de peur, qu’ils ont posé ces conditions pour se mettre à l’abri de la contamination.
Selon les informations, le directeur de l’Administration pénitentiaire, Akibou Idrissou, aucune liberté ne sera accordée à ces prisonniers. Toutes les dispositions, dit-il, été prises depuis l’apparition de covid19 au Togo.
Pour désengorger, les établissements pénitenciers, un total de 1000 personnes en conflit avec la loi ont bénéficié d’une liberté il y a peu de temps. Nos sources indiquent que la prison de Lomé qui ne peut contenir que 600 détenus, a de nos jours 1500 qui vivent dans des conditions très précaires.
Nos confères de benin24tv rapportent que c’est dans cette maison d’arrêt que se trouve Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du président Faure Gnassingbé, qui y purge ses 20 ans de réclusion pour atteintes à la sûreté de l’État depuis plus de 10 ans. Rfi confié que Kpatcha Gnassingbé aurait été exfiltré ce matin pour une destination inconnue.