Ce vendredi 26 septembre 2025, la Cour suprême a rendu une décision importante, validant de manière définitive les résultats du référendum du 21 septembre 2025. L’institution judiciaire a confirmé les résultats provisoires publiés quelques jours plus tôt par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation.
L’audience publique qui s’est tenue au siège de la Cour a permis à Fodé Bangoura, le premier président de la Cour, de s’exprimer sur les recours déposés par les partis politiques, notamment le Bloc libéral et le Bloc libéral pour l’alternance en Guinée. Ces formations politiques avaient contesté le déroulement du référendum, arguant des anomalies qui, selon elles, entachaient la transparence du processus électoral.
Fodé Bangoura a déclaré que « les recours des deux partis étaient recevables en droit », mais qu’aucune preuve tangible n’avait été fournie pour étayer les accusations d’irrégularités. Selon lui, les parties requérantes n’ont pas apporté « d’éléments suffisamment concrets pour soutenir leurs allégations », comme l’avait déjà souligné le Procureur général par intérim, Sidy Souleymane N’Diaye, lors de ses observations précédentes.
Le président de la Cour a ajouté qu’en dépit des accusations soulevées, « aucune irrégularité n’a été identifiée de manière à altérer la sincérité du vote ». Cette affirmation a été confirmée par les observations des organes d’observation habilités, qui ont validé le bon déroulement du référendum.
Après avoir pris en compte les recours et analysé les observations, la Cour suprême a, dans un jugement rendu en dernier ressort, rejeté toutes les contestations et validé les résultats provisoires. Ainsi, les résultats officiels du référendum du 21 septembre 2025 sont désormais confirmés.
Le OUI a remporté l’adhésion de 89,38 % des électeurs, un score largement favorable à la proposition soumise au peuple. Le taux de participation a quant à lui atteint un impressionnant 86,42 %, un chiffre qui témoigne de l’engagement des citoyens dans le processus démocratique.
le gouvernement dispose désormais d’un soutien institutionnel pour légitimer le processus référendaire et les réformes qu’il entend mettre en œuvre à la suite de ce scrutin.
Ainsi, l’issue de cette procédure, marquée par une décision sans appel de la Cour suprême, fait désormais partie de l’histoire politique récente du pays. La confirmation du résultat pourrait également constituer un tournant pour les discussions à venir sur la gouvernance et les réformes politiques dans le pays.
Gnima Aïssata Kébé