À l’issue de sa conférence de presse de ce lundi, le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a choisi de prolonger son message sur les réseaux sociaux. Comme pour assurer un « service après-vente » politique, il a repris la parole afin de réaffirmer la vision des hautes autorités sur le référendum constitutionnel du 21 septembre prochain.
Une initiative stratégique dans un contexte où le débat sur le processus constitutionnel occupe une place centrale dans l’opinion publique et sur la toile. Fidèle à l’esprit du président de la République, et dans un style direct mais rassembleur, le ministre a livré un message destiné à galvaniser les citoyens et à dissiper les doutes.
Sur sa page Facebook, suivie par des milliers d’abonnés, Ousmane Gaoual Diallo, considéré comme l’un des proches les plus loyaux du général Mamadi Doumbouya, a écrit : « Le 21 septembre, notre pays franchira une étape décisive : pour la première fois depuis des décennies, c’est le peuple qui décidera directement de son avenir à travers un référendum inclusif et transparent, qui dépasse les clivages partisans et engage la Nation dans un véritable acte de souveraineté. »
Ces mots, lourds de sens, traduisent l’ambition du gouvernement : faire de ce référendum un moment d’appropriation citoyenne, d’unité nationale et de dépassement des querelles politiciennes. Le ministre a insisté sur la dimension historique de ce rendez-vous démocratique, soulignant que seule la voix du peuple comptera dans ce tournant constitutionnel.
RelatedPosts
Par cette communication, le gouvernement réaffirme sa volonté d’ancrer les réformes du CNRD dans la légitimité populaire. Une manière aussi de rappeler que le projet constitutionnel, loin d’être un exercice technique réservé aux élites, est un pacte fondateur que chaque Guinéen est invité à sceller.
À moins d’un mois du scrutin, et à trois jours seulement de la symbolique date du 5 septembre — anniversaire de l’avènement du CNRD — le message d’Ousmane Gaoual Diallo sonne comme une invitation claire : faire du 21 septembre non seulement un rendez-vous électoral, mais un acte souverain, où le peuple guinéen reprend pleinement la main sur son destin.
Par Moustapha DIALLO
