La Coalition guinéenne pour la cour pénale internationale condamne avec la dernière énergie les violations de droit de l’homme qui ont eu lieu, lors des manifestations en Guinée.Le directeur exécutif de l’organisation s’est prononcé sur le sujet ce samedi 18 janvier 2025, en marge d’une conférence de presse qui s’est tenue à la commune des journalistes.
Dans sa prise de parole, Maître Hamidou Barry a d’abord présenté le bilan de l’activité de la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale, avant de s’aventurier sur le cas des manifestations en Guinée.
« Dans ce projet, nous estimons à date , que nous avons réalisé toutes les activités. Nous avons formé des moniteurs pour des préfectures à l’intérieur du pays, et les tribunaux de Conakry. Nous avons élaborés un guide, en cas de violation des droits de l’homme. On a fait un plaidoyer, et on a rendu les résultats à qui de droit ( ministère de la justice, CNT) pour l’aide juridictionnelle dans notre pays. Sur le plan de l’accompagnement judiciaire, nous nous félicitons pour avoir eu au total, 109 dossiers judiciaires devant les tribunaux suivants : Labé, Kindia, Mamou, Conakry, Forecariah, mais surtout devant le tribunal pour enfant de Conakry. Mais aussi, un volet a été prévu pour aller à Abuja, déposer les recours contre la République de Guinée, pour des cas de violations de droits de l’homme. Et les mêmes requêtes ont été communiqués à l’agence judiciaire de l’Etat, et l’Etat en principe doit répondre, » a fait savoir Maître Hamidou Barry.
Pour le cas des violations des droits de l’homme, lors des manifestations, la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale exprime ses inquiétudes et condamne.
« Nous condamnons toutes formes de violations des droits de l’homme. Quelque soit la personne, et quelque soit le lieu. Je viens de dire qu’il y a eu des personnes qui ont été fusillées le 6 janvier lors de la manifestation. Nous condamnons cela. Mais je vous ai dit que la Coalition guinéenne comme toujours, ne se prononce pas à tout moment. Mais celà ne dit pas que nous cautionnons. Et nous avons toujours dit que les forces de l’ordre, sont nos compatriotes; ils doivent éviter d’utiliser des armes qui tuent. On a toujours demandé à ce que les forces de l’ordre, de défense, et de sécurité, utilisent les armes conventionnelles pour maintenir l’ordre; depuis la deuxième république. Encore, nous condamnons toutes formes de violations des droits de l’homme. Mais surtout, si ça porte sur des mineurs, » a t-il insisté.
Gnima Aïssata Kébé