Commémorée le 11 octobre de chaque année, la journée mondiale de la jeune fille, a été célébrée en différé ce mardi 22 octobre 2024 par plan international. A l’occasion un point de presse est organisé ici à Conakry. En marge de ce rendez-vous avec la presse, Cette organisation de défense des droits de l’enfant a saisi l’occasion, pour présenter le rapport sur la situation de la jeune fille, ainsi que d’autres couches vulnérables en temps de conflits c’est dernière années dans le monde.
Cette année, les enquêtes ont porté sur les personnes en situation de conflit. Ces études prouves qu’en 2024, plus de 300 millions de personnes auront besoin d’aide humanitaire.
« L’étude montre que les filles, les garçons , ainsi que les femmes et les jeunes hommes vivent les conflits de manière distincts. Les filles et les femmes subissent les violences sexuelles, et de stress émotionnel en raison de leur situation familiale et de leur responsabilité. Tant dis que les garçons et les jeunes hommes sont forcés aux combats, souvent avec des conséquences mortelles. Les jeunes ont montré des niveaux élevés de détresse émotionnelle comprenant des troubles de sommeil, 55% plus ou moins ; et une préoccupation constante de 54%. Les filles et les jeunes femmes ont déclaré des niveaux significativement plus élevés de ces indicateurs de stresse émotionnels que les garçons, et les jeunes hommes, » dira Loaubatou Diallo, influenceuse mondiale de Plan International
Par ailleurs, 38 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas se sentir en sécurité.
« 39% des filles et des jeunes femmes se sentent très peu en sécurité par rapport aux garçons et aux jeunes hommes, 37% . Plus de la moitié des participants à l’enquête n’ont puis suivre d’étude à cause du conflit. Les garçons et les jeunes hommes légèrement plus que les filles et les jeune femmes. 53% comparé à 52% . Les garçons et les jeunes hommes faisaient la cible d’un recrutement par les groupes armées en plus grand nombre, que les filles et les jeunes femmes. 22% comparé à 14%. On a demandé environ 17% des personnes ayant participé à l’enquête , âgées de 17 ans ou moins, de rejoindre ou de soutenir un groupe armé. Plus de 45% des participants à l’enquête ont indiqué avoir réduit leur consommation alimentaire: 47% des filles et des jeunes femmes comparé à 44% des garons et des jeunes hommes. 59% des participants à l’enquête avaient un accès limité à l’électricité ou aucun accès et 41% avaient un accès limité à l’eau ou aucun accès, » a t-elle expliqué.
Enfin , elle soutient que : « 65% des jeunes veulent des pourparlers de paix, et qu’ils souhaitent également y être impliqués. Les filles étaient plus favorables à l’implication des jeunes que les garçons, puisque 45% des jeunes femmes souhaitaient l’implication des jeunes et 39% proposaient tout particulièrement l’implication des filles et des jeunes femmes dans les pourparlers de paix, » a t-elle conclu.
Gnima Aïssata Kébé