Les conditions pour être électeur lors du prochain congrès; les manquements dans la présentation de l’avant-projet de la nouvelle constitution, sont entre autres points débattus à l’assemblée générale hebdomadaire de L’UFDG ce samedi 03 août 2024. C’était au siège du parti à la minière.
Dans la prise de parole , Dr Fodé Oussou Fofana vice-président chargé des affaires juridiques du parti, a rappelé les conditions dans lesquelles les militants pourront se présenter au congrès à venir.
« Un parti politique, c’est pas le désordre. Un parti politique est régie par les règles. C’est pour ça qu’on a notre règlement intérieur. Si tu veux rester dans le parti politique, tu es obligé de respecter les règles. Même en brousse, il y’a ce qu’on appelle la loi du plus fort… L’UFDG est un parti qui respecte le règlement intérieur, et les statuts. Pour nous les militants sont les rois. Mais les militants ont l’obligation de respecter les règles du parti. On est pas dans le désordre. Si tu sors en dehors des règles du parti, tu n’es plus avec nous. Mais écoutez, tu peux aller là où tu veux. Et je le dis encore, nous sommes en train de faire le congrès. Ne sont concernés par le congrès, que ceux qui sont militants de L’UFDG. Si quelqu’un sort des règles du parti, il s’affiche dans un autre parti,ou dans un autre mouvement, il n’est plus de L’UFDG. Il est considéré comme démissionnaire. Que cela soit très clair. Cette règle s’applique à tout le monde. Pendant le congrès, nous n’avons besoin que des gens qui sont militants de l’UFDG. Nous n’avons pas besoin des gens qui ont un pied à gauche, un pied à droite qui au dehors. C’est sur cette base là, que nous allons faire le congrès. Ceux qui quittent L’UFDG, qui sont dans les mouvements, restez dans vos mouvements, collez nous la paix,>> a signalé Dr Fodé Oussou Fofana
Quant à la présentation de l’avant projet de la nouvelle constitution, il soulève des incompréhensions: « Nous avons vu que cette semaine aussi, on a parlé de constitution. Moi j’ai été député pendant 6 ans. Je connais la différence entre projet et proposition. Quand c’est un projet, ça vient du gouvernement. On l’amène au niveau de la législation, c’est l’assemblée ou le CNT, pour examiner le projet. Quand c’est une proposition, ça vient du CNT actuellement pour le gouvernement. J’ai été très surpris de voir le premier ministre se déplacer, venir au CNT pour discuter une proposition de loi. Ça ne se fait pas comme ça. Quand il y’a une proposition de loi on l’envoie au gouvernement, pour qu’il puisse apporter son amendement. Je ne peux pas comprendre qu’un projet, ou une proposition, parce que je sais plus. Admettons que ça soit une proposition, parce que dans la charte il est dit que, c’est le CNT qui doit faire une proposition de loi. Jusqu’aujourd’hui on a pas vu les articles. Même ceux qui se déplacent venir au CNT, ne voient pas les articles… Mais quand-même le premier ministre est le premier ministre de ce pays. Il a des conseillers juridiques. Ces conseillers là devaient êtres capables d’expliquer au premier ministre, que quand ces une proposition, ce n’est pas lui qui se déplace, le CNT doit trouver Le gouvernement sur place pour qu’il donne son avis. Comment vous pouvez inviter quelqu’un, de venir au niveau du CNT et on met sur un tableau les articles, et on te dit de regarder ça, de lire, et de donner son avis la dessus. Qu’est-ce qu’on cache ? Si on doit soumettre ce proposition de constitution à la volonté populaire, qu’on nous donne les articles. Moi je n’ai pas vu les articles. Ce que j’ai vu, c’est ce que tout le monde a vu. Mais les articles sont dedans, personne ne sait. On a donné un site pour consulter. Quand tu vas sur ce site là, tu mets ton nom, tout et tout, quand tu appuies, on te dit erreur. On ne sait pas ce qui est dedans. Mais ce qui m’inquiète, pourquoi le premier ministre se déplace pour venir au CNT, » s’interroge-t-il.
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Gnima Aïssata Kébé
