À l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG, ce samedi 27 juin 2024, la question du prochain congrès du parti évoquée récemment par le ministre des transports, porte-parole de gouvernement est encore dans les esprits. Ousmane Gaoual Diallo avait clairement affirmé qu’il organiserait son congrès s’il était empêché de se porter candidat par les responsables de l’union forces démocratiques de Guinée.
Interrogé sur le sujet, le coordinateur de la cellule de communication du parti a apporté des précisions.
« Nul n’a le droit de parler de congrès à L’UFDG, que les militants du parti. Ça, c’est la première chose. La deuxième chose, nous ne répondons pas à quelqu’un qui n’est pas du parti. Dans une famille, il appartient au père de famille, à la mère, et aux enfants de solliciter un menu. Pas une personne extérieure. Donc nous on ne répond pas à ceux qui veulent nous imposer des menus, » a ainsi réagi Joachim Baba Millimono.
Sur la question du retour à l’ordre constitutionnel, il renchérit en ces termes.
« Vous savez, ceux qui représentent la République, les dirigeants devraient s’imposer la discipline d’éviter les mensonges. C’est quand-même de notoriété publique que les autorités dirigeantes de la Guinée actuelle ont pris des engagements vis à vis de la CEDEAO. Et que cet engagement là les astreint à organiser des élections en vue de sortir de la transition au plutard le 31 décembre 2024. Maintenant, s’ils ne sont pas en mesure de le faire, qu’ils osent dire à la Guinée, et aux institutions partenaires, qu’en raison de ce-ci et de cela , le calendrier tel que pré établi ne saura être tenu; et on tirera les conséquences. Mais que l’on dise qu’il n’y a pas d’engagement formel entre eux et la CEDEAO quant à la sortie de la transition au soir 31 décembre 2024, je suis désolé, mais c’est un gros mensonge de la part de ceux qui nous représente, de la part de ceux qui tiennent l’appareil de l’Etat, » a t-il dénoncé.
Gnima Aïssata Kébé