Contrairement à ses voisins, le quartier Dabondy rails, situé dans la commune de Matoto est confronté à un manque criard d’infrastructures.
Dans ce quartier pas de lieux de loisirs, ni un marché digne de nom, à laisser entendre Aboubacar Foma Sylla, responsable des affaires sociales du dit quartier.
« Cela fait plusieurs années que notre quartier est en manque d’infrastructures, chose qui n’est pas bien. Le seul cimetière que nous avons ici est aussi en mauvais état. Parfois même les chiens creusent les tombes pour déterrer les morts. Nous ne savons plus quoi faire. Nos jeunes egalement non pas de terrains de foot. Quand nous voulons faire des cérémonies, nous partons chez les voisins » déplore-t-il.
Sur la question, N’Sira Camara, vendeuse au marché de Dabondy rails n’a pas tardé à expliquer, le calcaire vécu au quotidien par les habitants.
«Nous n’avons pas un bon marché. Notre marché est petit et nous rencontrons d’énormes difficultés pour écouler nos produits. À l’image des autres marchés, on ne peut même pas qualifié cet endroit de marché. Nous venons nous débrouiller ici, c’est parceque nous n’avons pas un autre endroit. Si non ce n’est pas notre volonté aussi. Notre souhait est que le président Mamadi Doumbouya pense à nous donner un bon marché » plaide N’sira.
Selon Abdoulaye Yama Soumah, chef de quartier, plusieurs courriers ont été adressés à qui de droit, et qui malheureusement n’ont pas été pris en compte par les autorités.
«Nous avons fait appel à nos hiérarchies à travers les demandes mais il n’y a jamais eu de suite favorable. Le marché que nous avons ici est pitoyable. Nous avons placé ces femmes là-bas pour qu’elles puissent au moins vendre leurs provisions journalières. Elles viennent de 8h à 14h après elles quittent. Si non franchement ce marché n’est pas un endroit où il est possible de passer toute la journée. Nous sommes en manque de beaucoup de choses ici >>.
En attendant que solution ne soit trouver à leur préoccupation, les citoyens, ainsi que les responsables de Dabondy rails doivent prendre leur mal en patience.
Aminata Sylla