Alors que les négociations entre mouvement syndical et gouvernement se poursuivaient au tour des points qui n’ont pas été appliqués par le Gouvernement depuis avril 2022 qui sont entres autres: l’allocation familiale des travailleurs à la retraite, le respect de la valeur monétaire du point d’indice (VPN), l’’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique, le mouvement syndical guinéen a annoncé son retrait des négociations à cause « de la mauvaise foi » de celui-ci de poursuivre les discussions soutient-il.
Au début des négociations, le mouvement syndical a décidé d’envoyer 15 personnes issues des 13 centrales syndicales. Et l’éducation était représentée par huit personnes dont chaque négociateur pour un domaine spécifique à défendre. Ce jeudi, le gouvernement leur a demandé d’enlever les noms de certains d’entre eux de la liste des négociateurs, confient les syndicalistes. Face à ce comportement, le mouvement prend à témoin l’opinion nationale et internationale contrer tout ce qui adviendra.
« Le gouvernement nous demande d’enlever deux personnes sur les 15 négociateurs. Nous avons compris que le gouvernement guinéen n’a pas une bonne volonté de négocier afin d’aider les travailleurs. Comme le gouvernement guinéen n’a pas de propositions à faire, il se focalise sur une question inutile qui est celle de nombre des négociateurs. Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale que le gouvernement guinéen est responsable de tout ce qui adviendra dans le pays », prévient Abdoulaye Barry
Par ailleurs, les points de réclamation du syndicat tournent autour de l’augmentation à 100% sur le point d’indice chez tous les travailleurs de la fonction publique, une négociation avec le secteur mixte et privé pour une augmentation de 70% de point d’indice. Des points qui peine d’être satisfaits.
Affaire à suivre !
Mamadou Saidou Baldé